Bienvenue !

Je vous souhaite la bienvenue sur mon espace d’expression « Une vibration dans l’univers ».

Je souhaite ici vous partager des écrits, de l’art, un bon moment.

Je vous invite à aller sur ma page « qui suis je? » pour en savoir un peu plus sur le comment et le pourquoi ! 🙂

Dans l’onglet « Auteure » vous pourrez découvrir deux publications : Je ne fais que passer et Terre d’amours avec un interview radio de ce dernier.

Je serai ravie de vous compter parmi mes lecteurs du  » LE Jeudi » car je dis 😉

Sans oublier la page He.ART (pour le jeu de mot) qui sont des toiles 25×25 cm, acryliques que je donne de bon cœur (oui, c’est gratuit, ça me fait plaisir).

Vous pouvez également me retrouver sur mon compte Instagram 🙂

Anecdote 6°

Bien le bonjour pour notre rendez-vous du « Je dis » 🙂

Une nouvelle fois, je viens te conter une histoire de vie qui m’a bien étonnée car, elle a duré dans le temps.

J’avais toujours voulu quitter ma ville natale et j’en ai eu l’occasion alors que je débutais la trentaine. J’allais vivre dans une nouvelle région française pour la première fois. Mais je la connaissais déjà car j’y avais travaillé quelques semaines lors d’un remplacement. J’étais tombée amoureuse de ce lieu.

J’avais fait toutes les démarches en amont pour pouvoir avoir un pied à terre avant de commencer à chercher du travail. Je débarquais avec ma valise et un gros sac pour débuter ce pan de vie.

Pendant tout ce temps, j’entendais, littéralement, dans mon oreille, comme si quelqu’un me le chuchotait : Lili… EN BOUCLE. Pendant des jours entiers.

C’était la première fois que cela m’arrivait et j’avoue que j’étais très perplexe. Tu sais, comme quand tu as en tête une mauvaise chanson, que tu fredonnes « malgré toi » à l’intérieur de toi. Pareil.

Alors, j’ai fini par partir à la recherche de ce Lili. J’ai tapé sur un moteur de recherche très connu! Lili de toutes les manières possibles : Lili, Lily, Lyly, Lylli, Lilly…mais je ne trouvais rien. Parfois une chanson, mais cela n’avait pas de résonance avec ma vie. Cela a continué comme cela, tous les jours. J’étais dépitée !

En parallèle dans ma vie quotidienne, j’étais allée me présenter dans les agences d’intérim, déposer mon parcours professionnel. D’ailleurs j’habitais « rue du travail », cela ne s’invente pas. J’ai fini par « lâcher » l’affaire concernant Lily même si cela continué de passer en boucle dans ma tête.

Et puis, les semaines, les MOIS.. se sont écoulés. J’étais là depuis 6 mois quand je reçus un appel d’une agence d’intérim. La personne en ligne me demanda si j’étais toujours disponible. Je répondis par l’affirmative car je venais de terminer un contrat. Elle me dit « Nous avons une mission d’1 an dans une grande entreprise. Elle s’appelle Lilly France ».

Heureusement qu’elle n’était pas en face de moi pour voir ma mâchoire se décrocher d’étonnement! J’ai répondu « c’est bon pour moi! ». À peine avais-je raccroché le téléphone que je suis allée voir sur le web. Effectivement, en tapant Lilly+France, l’entreprise apparaissait. Mais Lilly sans le mot France derrière : rien (du moins à cette époque, le moteur de recherche n’était pas aussi performant que maintenant).

Bien évidemment, mon profil a été retenu et j’ai débuté chez Lilly. Je ne pourrai pas dire que je n’avais pas été prévenue (rire). Oui…c’est aussi étrange, que vrai ;).

Crédits photo : Adobe Stock

Anecdote 5°

À ce moment de ma vie, je vivais une séparation. Je devais me libérer de mon ancien lieu d’habitation. Tout avait été mis à mon nom, comme j’étais naïve à l’époque, car monsieur ne souhaitait apparaître sur aucun document officiel. Le bail était donc à mon nom.

Pour pouvoir partir, je devais aller voir mon propriétaire et lui expliquer la situation, afin qu’il rédige un nouveau bail au nom de mon ancien compagnon car il souhaitait rester dans cette location.

J’aurais pu ne rien faire et simplement commencer un nouveau pan de vie mais je ne voulais pas prendre le risque d’être redevable d’un loyer impayé car j’étais SEULE sur le bail.

J’étais donc assise face au bureau de mon propriétaire, sur son lieu de travail à lui expliquer les changements en cours. J’avais un CDI et monsieur n’avait aucun document attestant d’une entrée d’argent régulière. Cette phrase du propriétaire restera gravée dans mon esprit, il me dit « Je ne peux pas me permettre de « laisser la proie pour l’ombre » « … Dit autrement, il ne pouvait se laisser distraire de ses intérêts et abandonner un avantage réel (CDI) pour un profit illusoire (monsieur).

À cet instant, à ses mots, le sol s’ouvrit en deux sous mes pieds et je dégringolais dans un immense fossé, sans fond ! S’en était fini pour moi. J’étais dans l’impasse la plus totale sans aucune porte de sortie. Mon visage était décomposé. J’étais hébétée. Je n’avais pas du tout envisagé un refus de changement de nom de bail de la part de mon propriétaire ! Le choc.

Et là…je ne sais pas ce qui s’est passé. Je suis comme « sortie » de mon corps et « quelque chose » a parlé à ma place. Il y a eu une conversation, un échange verbal, entre ce « VERBE » et mon propriétaire pendant un petit temps. Puis, j’étais, à nouveau là, en conscience, comme si je « reprenais mes esprits « …Je regardais mon propriétaire et je l’entendis me dire « OK, je vais changer le bail et le mettre au nom de votre compagnon, enfin, ex-compagnon ».

Mais « WTF »!?… comme on dit maintenant. L’instant d’avant c’était un grand NON tonitruant et l’instant d’après c’était un OK ! Qu’est ce qui s’est passé entre les deux ? Cela restera un mystère.

Ce que je sais, c’est que j’ai été absente à moi-même un instant. Pendant CET instant, le MIRACLE a eu lieu. Je n’ai pas demandé mon reste. J’ai fait un grand sourire, je l’ai remercié avec insistance et je suis sortie de son bureau, avant qu’il ne change à nouveau d’avis !

Ce que je sais, c’est qu’une nouvelle fois j’ai été sauvée par quelque chose de plus grand que moi (lire anecdote 3°). J’ai le souvenir du sol qui s’ouvrait sous mes pieds et cette immense détresse que j’éprouvais alors, car c’est « comme si » s’en était fini pour moi. Mon monde s’était écroulé avec son refus.

Aujourd’hui, je suis reconnaissante, pleine de gratitude de réaliser que je suis protégée dans des moments de vie particuliers. Je me dis que si c’est le cas pour moi, cela doit être aussi le cas pour toi qui lis cet article. Y a pas de raison que je sois seule à recevoir des miracles.

Avec amour, Anne.

Photo Worawee Meepian

Anecdote 4°

À cet instant, c’est la grande époque de Meetic ! Que de conversations plates et sans saveur pour, éventuellement, amener à une rencontre « en vrai »…

Je suis une jeune femme, il est un jeune homme. Beau garçon avec un métier peu ordinaire qui pourrait faire rêver. Grâce à ce métier, il a pu s’acheter une Porsche 911 carrera parmi les premiers modèles. Elle est magnifique, blanche, lignes épurées : un vrai bijou.

Ce qui est drôle, c’est que je m’étais dit une fois « comme ça » dans ma tête : « cela serait chouette de pouvoir, un jour, conduire une Porsche« . Il faut souligner que je ne suis PAS une fanatique des voitures. Je trouve qu’il existe de belles voitures mais cela reste, à mes yeux, un luxe. Non essentiel à mon bonheur.

Nous voilà donc, partis pour un week-end à la maison de campagne de sa famille avec sa Porsche. Je ne sais pas pourquoi mais « tout à coup » je lui demandais avec un grand sourire « est ce que je pourrais la conduire, s’il-te-plaît ? » et lui me répondant sans l’ombre d’une hésitation « bien-sûr, à la prochaine aire de repos, on échange nos places ».

Je suis donc là, derrière le volant, sans comprendre vraiment comment cela avait pu se faire car..PERSONNE n’a jamais conduit SA Porsche. Il me dit que même ses amis savent qu’il ne leur fera jamais ce plaisir !

C’est un vrai miracle ! J’ai roulé pendant, peut-être une trentaine de kilomètres sur l’autoroute avant qu’il ne réalise « mais quoi !? j’ai dit OUI, mais je ne sais pas ce qui m’a pris ! c’est bon, dès que tu peux, tu t’arrêtes et je reprends le volant. C’est fou ! Tu es la seule qui a conduit ma porche! ». Il était étonné par sa propre réponse! Comme j’ai été étonnée de pouvoir conduire sa voiture.

Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui a pu se passer ! Car, comme dit, pour lui, il était hors de question que quelqu’un puisse conduire son jouet ! C’est comme si, quelque chose l’avait poussé à dire OUI, comme sous hypnose ! Et qu’il en était sorti pendant que j’étais derrière le volant.

Alors, je me répète peut-être mais les miracles existent. Parfois, il y a une force bien plus grande que soi, qui se met à l’œuvre et « cela se fait » comme par magie. Cela a été le cas ce jour-là. Mais j’ai encore une autre anecdote de ce genre là. À jeudi prochain !

Photo: Idzard Schiphof sur Unsplash

Anecdote 3°

Bien le bonjour pour notre rendez-vous du « Je dis » :).

Aujourd’hui, je vais vous parler de cette période de vie une peu particulière.

J’étais dans cette chambre de bonne dans ma ville natale, en centre ville. J’y vivais depuis un an suite à une séparation amoureuse. J’avais passé mon année à courir chaque matin très tôt, pour profiter du lever de soleil sur la mer. Je me surprenais moi-même de cet engouement quotidien. Avec le recul, je pense que cela s’approchait plus de la fuite en avant que le bonheur de courir. Il n’empêche, j’avais ma dose de dopamine pour la journée. Le reste du temps, je lisais, j’écrivais, je regardais des films à l’eau de rose (je suis une éternelle romantique). Bref, une année pour faire mon deuil et faire du sur place. Je n’avais aucune envie particulière, je me dénigrais. Et en même temps, j’étais ravie d’être LIBRE de mes journées. J’ai eu fait quelques prises de conscience au fil des mois.

Arrive la fin de l’année qui implique aussi la fin de mes droits au chômage. Je voulais quitter la ville depuis toujours. C’est là que je me suis dit que cela pourrait être le bon moment. Je ne voulais plus me balader dans ces rues qui me rappelaient sans cesse mon histoire d’amour passée. Je voulais envoyer tout balader, c’est le cas de la dire ! Prise alors d’un ras-le-bol fulgurant, je me revois faire mon sac à dos et projeter d’appeler mon frère pour aller vivre chez lui (loin de là). Le temps que je trouve un travail et que je m’installe ailleurs pour un nouveau pan de vie.

C’était la veille de la fin de mes droits au chômage, je n’avais plus d’argent, pas d’économie pour payer le loyer suivant et le reste ! Il y avait moi et mon sac à dos prêts à déguerpir de là !

Et…je reçois un appel d’un homme qui me demande si je suis disponible pour un entretien d’embauche pour un CDI, à temps plein. Cela serait pour commencer tout de suite ! D’abord surprise, je réponds oui. Puis tout de suite après, je lui demandais « mais comment avez-vous eu mon CV ?  » dans la cvthèque de notre réseau » me répondit il alors. J’ai raccroché sans en dire plus. Le rendez-vous fut pris. Je suis allée à l’entretien deux jours après. J’ai obtenu le poste et je ne suis pas partie.

Le plus drôle dans ce « sauvetage de dernière minute » c’est que je n’ai JAMAIS postulé pour ce poste. Une fois de plus, la Vie est bien faite. Les miracles existent. N’en doutez pas.

Image de JaredMoore sur Freepik

Pensées 1°

Aujourd’hui, c’est jeudi donc « je dis ». Cette fois, je voulais vous partager une pensée (les anecdotes reviendront, n’ayez crainte). La voici donc :

Merci. Il est arrivé ce jour où je n’ai plus besoin ni de l’approbation ni de la reconnaissance de mes parents, ma fratrie, mes amis, des copains, des connaissances, d’autrui, de l’autre… pour faire un choix dans ma vie. Je parle de tous les choix – les petits et les grands ou – les moindres et les importants – . Quelle libération !

Je l’ai compris quand j’ai commencé à oublier les prénoms des gens avec lesquels j’avais des conversations, des partages, même des moments vécus avec une sincérité profonde. Au départ, j’ai cru que c’était parce que les énergies de la Terre sont en pleines révolutions – particulièrement depuis 2012-. Je me disais « Tiens, elle m’a dit son prénom mais je ne l’ai pas mémorisé » et « c’est drôle, ce n’est pas de moi ».

J’étais plutôt fière de moi de pouvoir retenir un prénom, une histoire, une scène de vie avec autrui (quel qu’il soit vis-à-vis de moi). C’était comme une chance de pouvoir m’en souvenir pour l’échange à venir et pouvoir avoir un suivi émotionnel, mémoriel avec autrui.

Puis, je me suis rendue compte que l’oubli se faisait de plus en plus régulièrement. C’était d’abord le prénom, puis son histoire de vie, puis notre lieu de rencontre.

J’ai commencé à le remarquer, sans trop m’en inquiéter. J’étais un peu mal à l’aise à la rencontre suivante car je ne pouvais plus dire « Bonjour » et énoncer son prénom à la suite ! C’était tellement important à mes yeux d’être RECONNUE ! J’estimais que je devais offrir à autrui ce que je souhaitais recevoir. La maxime populaire ne dit-elle pas « « Traite les autres comme tu voudrais être traité » ?

Le temps a passé et j’ai réalisé aussi que dorénavant en plus du prénom d’autrui c’était maintenant, les quelques bribes de sa vie qu’il m’avait données, que j’oubliais ! et pour finir, cela a été ensuite le contexte de rencontre !

La bonne nouvelle c’est que je reste physionomiste ! Je me rappelle donc toujours que j’ai déjà croisé et/ou échangé avec cet autre !

Un soir d’été, je me suis posée et j’ai repensé à tout cela en me demandant quel pouvait en être la cause ? Outre les énergies qui s’accélèrent, cela n’est qu’un début de réponse…Alors j’ai creusé et j’ai trouvé !

Durant tout ce temps de perte d’informations, j’ai pris le temps de me RECONNAITRE, j’ai pris le temps d’entrer dans ma vie, de faire mes choix, de m’écouter, d’avancer selon mon cœur, de me faire confiance, tout simplement.

Je n’ai plus besoin de « retenir » de l’information pour faire partie d’un groupe, pour faire partie de la vie de l’autre. Car Oui, quelque part, en mémorisant tous ces détails de vie, c’était pour dire à l’autre aussi : « Regarde, je suis là ! Regarde-moi ! Comme moi je peux te regarder et te reconnaître dans tout ce que tu es ! » C’était comme une invitation inconsciente adressée à l’autre pour qu’il me reconnaisse ! C’était un appel pour qu’il me voie ! une envie d’être importante à ses yeux. C’était un appel d’Amour.

J’en étais à cette étape de compréhension quand j’ai commencé à oublier l’autre et en réalité c’était simplement parce que mon âme avait réussi – en même temps- à accrocher mon attention vers moi-même ! Je n’ai saisi comment elle a fini par y arriver. Je le mettrai simplement dans la boîte étiquetée « l’âme agit ».

Maintenant, j’ai tellement de temps à rattraper pour me Reconnaître. Tellement de détails que je ne connais pas sur moi. J’étais tellement à l’écoute et dans l’attente d’une définition de ce que je pouvais être, qui je pouvais être…que je n’ai pris aucun temps pour moi, pour me découvrir. Et définitions qui n’étaient pas miennes. Ce n’était pas moi.

Aujourd’hui, je suis moi. Aujourd’hui, je passe du temps avec moi-même (Oui moi m’aime !) comme je le ferais avec mon grand Amour, ma meilleure amie, ma confidence, mon soutien, mon ancre, ma vie.

Car ici, il s’agit bien de MA vie. Cette vie ci n’appartient qu’à Moi. Ghalil Gibran le dit tout aussi bien dans sa poésie.

Alors les prénoms s’envolent mais les émotions restent.

Parce que tout de même, il y a une morale dans cette histoire (rire) :

Tout ce temps passé à vous écouter, vous, cet autre, cette manifestation en dehors de ce que je suis, j’en ai conservé toutes les émotions ! Les mauvaises, les bonnes, les excellentes, les uniques !

Parce que l’émotion est enregistrée par le cœur ! Parce que l’émotion est une vibration qui vient du cœur et ce dernier l’enregistre ! Dans notre univers intérieur, il est mémoire ! Et c’est là que c’est beau…parce qu’il ne s’agit pas d’une mémoire individuelle… mais d’une mémoire universelle ! UNI-VERS-EL. Alors finalement, Vous, cet Autre, vous êtes tous à l’intérieur de mon cœur ici et maintenant de toute éternité !

Alors, je voulais vous remercier de m’avoir appris cette belle leçon de Vie, de m’avoir permis de m’affranchir de votre regard, d’obliger la Vie à m’aider à retrouver ce que je suis ici et maintenant, sur cette Terre.

Je voulais vous répéter que rien n’est perdu. Que toutes les joies, les chagrins, les trahisons, les bonheurs, les rires, les incompréhensions, les maltraitances et les bienveillances sont toutes inscrites en mon cœur.

Alors demain si je vous redemande votre prénom, ne m’en voulez pas. L’important est que nous savons ce que nous sommes l’un pour l’autre de cœur à cœur.

Nous sommes de l’énergie qui s’amuse à Être : Pierre, Paul ou Jacqueline (oui c’est pour sortir un peu du schéma patriarcal ;- )

Quelle importance après tout comment tu te nommes ? dès l’instant où nous ne sommes qu’Un par le cœur.

Ps : « Ce qui touche le cœur, se grave dans la mémoire » Voltaire

Anecdote 2°

Quel bonheur de te retrouver ! C’est notre rendez-vous du Jeudi = Je dis…:)

Aujourd’hui, j’aimerais te parler d’un fait encore plein de magie.

A l’époque, j’habitais sur Strasbourg et je prenais le tram tous les jours de la semaine pour me rendre au travail. Par la vitre du tram, je pouvais apercevoir un immeuble de trois étages, bien entretenu, porte sécurisée, balcons d’une belle taille. Le genre d’appartement où tu te dis que cela va être de bon standing, avec de belles finitions, deux appartements par palier avec une bonne isolation. Bref, le petit bijou où tu poses tes valises et tu es déjà chez toi.

C’était tellement improbable de penser qu’un appartement de la sorte pourrait être en location, je me disais à chaque fois « il ne doit y avoir que des propriétaires dans ces appartements. C’est dommage, cela doit vraiment être sympa de vivre là ». Je regardais toujours le même balcon du 3ème étage.

Les mois ont passé et ma pensée restait identique. Je ne regardais pas le balcon tous les jours mais souvent. Le temps a passé. Pratiquement 6 mois.

Au travail, j’ai fait une rencontre. Nous sommes tombés amoureux et nous avons voulu vivre ensemble. Nous avons donc cherché un lieu de vie commun.

Je me rappelle cette soirée où nous étions en train de regarder les sites d’agences immobilières. J’ai dit à mon amoureux « regarde la dernière page de notre sélection ».

Un clic plus tard, nous voilà en train de vivre un véritable – coup de foudre – ! face à toutes les photos d’un appartement qui remplit ABSOLUMENT tous nos critères ! C’est décidé dans la seconde : cela sera celui-ci.

En moins de temps que pour le dire, nous étions déjà devant la porte de l’appartement avec la représentante du propriétaire, prêts à entrer et le découvrir. Il était parfait, encore mieux que sur les photos. Nous nous sommes échangés un seul coup d’œil. L’affaire était faite. Presque dans un élan simultané nous avons dit « on le prend! ».

C’est en sortant de l’immeuble que mon amoureux me dit « Regarde par là, c’est notre futur appartement ! » Et….moi, levant les yeux et réalisant sur l’instant qu’il s’agissait de CE balcon, LE balcon que j’avais regardé tant de fois.

Je ne m’en suis pas rendue compte avant. C’est un vrai mystère et un vrai miracle. Comme quoi, tout reste possible.

A très vite, pour une nouvelle anecdote de Vie. Prenez soin de vous en attendant.

Avec amour, Anne.

Anecdote 1°

Comme dit dans mon précédent article, je vais vous conter une anecdote chère à mon cœur mais avant cela, à toutes fins utiles, je voulais vous signaler que vous pouvez accéder à ces articles de deux façons :

Soit en cliquant sur l’onglet « Entre nous 🙂 » directement, Soit en le regardant sur la page d’accueil quand vous tapez « www.anneoriol.com« , vous devriez le voir également.

Maintenant, le plus agréable !

Je souhaite vous raconter cette anecdote de vie pour que vous puissiez percevoir que la Vie est – le point de relais – entre chacune de nos individualités.

Je pensais à un ami d’enfance depuis de nombreuses années et je me rappelais avec nostalgie les moments sympathiques passés en sa présence et j’avais souhaité que nous puissions rester en contact dans nos vies d’adultes. Mais la Vie et nos actions en avaient décidé autrement. Ce qui ne m’empêchait pas de prendre de ses nouvelles par le biais des personnes de sa famille. La dernière information que j’avais eu, était, qu’il était parti en Afrique.

J’étais donc là, face à la mer (merci Calogero, pour ceux qui ont la référence, même si mon histoire n’a rien à voir, c’était pour la p’tite blague), et je pensais à cet ami en me disant « C’est dommage qu’il soit en Afrique mais en même temps, s’il est heureux là-bas, je suis heureuse pour lui ». Face à la mer, car j’étais spectatrice, depuis la terre ferme, ce jour là, d’une traversée à la nage. Nous étions donc nombreux à regarder arriver, les nageurs au point d’arrivée, les encourager, les applaudir, pour leurs efforts spectaculaires.

Tout cela en pensant à mon ami…quand tout à coup, je ne sais pas pourquoi ! Je me suis retournée ! Certains diront par intuition, je dirais par « l’opération du St Esprit » comme « obligée » de me retourner, sans pouvoir « contrôler mon corps » ! C’était très fort.

Et là, mon ami face à la mer (ben lui aussi de fait) et à moi ! EXTRA…ORDINAIRE…Il m’a fallut une seconde pour le reconnaître et une autre seconde pour me jeter dans ses bras en lui disant, avec toute ma spontanéité et mon enthousiasme, (lui ne comprenait pas ce qui lui arrivait) :

– Mais je te croyais en Afrique !, je suis tellement contente de te voir !! C’est fou !! J’étais juste devant toi !! (50 cm!!). Tu ne m’as pas reconnue?

– Non, de dos, je ne t’ai pas reconnue ! en Afrique ? Mais je n’y vis pas, j’y suis allé en vacances. J’habite ici.

Voilà ! Il était là depuis tout ce temps, dans notre ville natale, et je croyais qu’il était sur une autre continent ! Comme quoi, la Vie entend nos prières, et même si parfois cela prend du temps, nos vœux sont exaucés.

Par la suite, je vais commencer à voir mon ami « par hasard » dans différentes rues de la vie, à différents moments et nous irons, à chaque fois, prendre un verre, pour rire de cette coïncidence, si répétitive (au moins 5 fois). Puis cela va s’arrêter et je le verrai une dernière fois, dans une autre région de manière très providentielle, encore une fois.

Il va bien. Je vais bien. Tellement reconnaissante d’avoir ces souvenirs « d’adultes » en mon cœur. Merci la Vie. Cet ami m’a beaucoup appris et je lui en serai éternellement reconnaissante.

A très vite, pour une nouvelle anecdote de Vie. Prenez soin de vous en attendant.

Avec amour, Anne

Bientôt le printemps !